mai 2018

Consolider le tutorat d’étudiants

« Permettre à tout le monde d’avoir les moyens de réussir »

Côté étudiants, on est positif... tout en restant vigilant. « Maintenant que Parcoursup a démarré, il faut veiller à sa bonne application et à un financement durable, prévient Arnaud Henzel, élu étudiant de la commission de la formation et de la vie universitaire de l’Université de Strasbourg. Il y a la volonté que tout le monde soit pris en licence, avec des promesses d’augmentation d’effectifs, décidées désormais par le recteur. Le parcours d’accompagnement doit permettre à tout le monde d’avoir les moyens de réussir. » Cet accompagnement du processus est à l’appréciation de chaque composante et des commissions ad hoc qu’elle a mises en place.

Arnaud Henzel insiste tout particulièrement sur la formule du tutorat d’étudiants, qui a déjà fait ses preuves dans quelques composantes (en psychologie, en physique, en médecine, etc.) et souhaite qu’il soit renforcé et labellisé, « tout en restant un vrai tutorat et surtout pas un outil administratif ». Le tutorat obtiendrait de meilleurs résultats que les prépas privées, notamment pour la première année commune aux études de santé. « Ce dispositif peut permettre de rattraper des étudiants qui n’étaient pas forcément bien préparés au départ. C’est vraiment un mode d’accompagnement à développer. »

Journée portes ouvertes du 17 février 2018. Crédit photo : © Pascal Bastien
Journée portes ouvertes du 17 février 2018. Crédit photo : © Pascal Bastien

Témoignages

Crédit photo : © Pascal Bastien

Pour Marie, qui aimerait intégrer la licence d’anglais, « ce nouveau système est mieux que le précédent, il permet de faire plus de choix. Tous les vœux sont pris en compte et c’est nous qui décidons au final ». Charlotte a choisi la licence d’allemand parmi ses vœux : « On peut changer d’avis. Avec le système APB, c’était avant tout le premier vœu qui était important. » Pour Martin qui suit un DUT de physique, « pas de gros changement, le recrutement pour le DUT se fait déjà sur dossier ».

Propos recueillis lors de la journée portes ouvertes du 17 février 2018.

 

Myriam Niss