« La priorité a été d’expliquer les nouvelles modalités à la commission de la formation et de la vie universitaire, qui a adopté les attendus de chaque licence, ainsi qu’à l’ensemble des composantes. Mais il a fallu aussi communiquer, expliquer et rassurer lors des Journées des universités, de la Journée portes ouvertes et même organiser une réunion en soirée pour les parents d’élèves », explique Jean-Paul de la Rica, responsable du Département de gestion des études.
« Si le nombre de candidats est supérieur à la capacité, certains seront provisoirement sur listes d’attente »
Les lycéens ont eu jusqu’à fin mars pour finaliser leurs vœux, dix maximum, sans hiérarchie, accompagnés d’une lettre de motivation par vœu. Une vraie nouveauté, tout comme le fait que des commissions pédagogiques aient à étudier la totalité des dossiers et à procéder à un classement dans toutes les composantes, y compris dans les filières non-sélectives. « Tous les résultats vont tomber en même temps », avec une réponse apportée à chaque vœu – oui, non (pour les filières sélectives uniquement), ou encore « oui si »… – assorti de mesures d’aménagement. « Si le nombre de candidats est supérieur à la capacité, certains seront provisoirement sur listes d’attente, qui vont bouger très vite et se transformer en oui au fur et à mesure que d’autres candidats choisiront entre plusieurs réponses positives. » Un logiciel d’aide à la décision a été développé pour venir en aide aux commissions pédagogiques en « permettant un préclassement basé sur les critères définis par les commissions pédagogiques à partir des attendus ». Une quarantaine de personnes de l’Université de Strasbourg s’y sont formées, avec pour mission de le répercuter ensuite dans les composantes. Et si l’élève n’obtient que des non ? « Il pourra faire appel à une commission académique présidée par la rectrice : il s’agit de l’accompagner et de ne laisser aucun candidat sans affectation ».