Pour Irini Tsamadou-Jacoberger, toute récente vice-présidente des relations internationales, « la Faculté des langues promeut le plurilinguisme et l’interculturalité : elle s’inscrit donc tout naturellement dans la politique d’internationalisation de l’Unistra ».
Linguiste elle-même, la vice-présidente est fidèle à son bureau du département des études néo-helléniques « pour ne pas quitter le terrain ». Renforcer des axes stratégiques, appuyer la mobilité des étudiants et des enseignants, développer des partenariats internationaux : toutes ces missions s’appuient pour elle sur une approche interculturelle de l’enseignement et de la recherche. « On s’adresse à un public international. En licence Langues et interculturalité, par exemple, il y a beaucoup d’étudiants étrangers. Cette licence intègre presque toutes les langues enseignées à la faculté, dans une logique et une approche comparatives ». Le master Plurilinguisme et interculturalité et le master Erasmus mundus euroculture qui se déroule en partenariat avec huit universités européennes, donnent également une grande ouverture à l’international. « On note aussi ces dernières années un fort intérêt pour les études japonaises, en relation avec le développement des partenariats basés sur des liens forts et historiques et sur la qualité de la recherche ». Directrice du laboratoire GEO - Groupe d’études orientales, slaves et néo-helléniques, qui regroupe des linguistes, des sociolinguistes, des historiens, des sociologues, des philosophes et des spécialistes de la littérature, Irini Tsamadou-Jacoberger veut mettre aussi l’accent sur la recherche, un axe fort de la Faculté des langues, avec ses quatre unités de recherche associées et une partagée avec la Faculté des lettres.