mai 2017

Clarifier et décloisonner l’offre en langues

Apprentissage des langues, recherche, didactique : la Faculté des langues, pour faire mieux connaître la grande diversité de l’offre en langues vivantes, va en clarifier l’offre et en faciliter l’accès à tous les étudiants. Elle se veut aussi un pilier du développement des relations internationales.

Anne Bandry-Scubbi, doyenne de la Faculté des langues. © Catherine Schröder

« Désormais, tout ce qui concerne les langues doit passer par la Faculté des langues », annonce Anne Bandry-Scubbi, doyenne de cette nouvelle entité. Il y a cinq ans, un dossier consacré à ce thème dans ce même Savoir(s) mettait en évidence, suite à un rapport d’audit mené par Albert Hamm, la nécessité de clarifier et de rationaliser l’offre en langues de l’Unistra. Pour répondre à cet impérieux besoin, la Faculté des langues réunit, depuis le 1er janvier 2017, toutes les entités qui ont affaire à cet enseignement : les facultés de langues et cultures étrangères et de langues et sciences humaines appliquées et les huit centres de ressources pour spécialistes d’autres disciplines rassemblés dans le pôle Lansad (Langues pour spécialistes d’autres disciplines). Avec un défi à relever : renforcer et diversifier la formation en langues, dans toutes les disciplines et à tous les niveaux.

Strasbourg offre le choix le plus large de langues vivantes parmi les universités françaises

De fait, avec 24 langues enseignées et trois langues accessibles en autoformation, Strasbourg offre le choix le plus large de langues vivantes parmi les universités françaises. « Un éventail de langues qui nous confère une grande ouverture à l’international et qui est également générateur de débouchés professionnels. »
Près de 20 000 étudiants sont concernés, de la licence à la thèse. Cette grande diversité, assortie de modalités d’inscription disparates, rendait ces choix peu aisés. Aujourd’hui, visibilité et lisibilité sont les deux mots d’ordre de la nouvelle organisation, avec une volonté affirmée de « simplifier l’accès des étudiants à toutes les langues et de fluidifier le dialogue entre les différentes entités ». Elle apporte notamment de nouvelles possibilités aux étudiants d’autres disciplines, qui souhaitent suivre des modules de « spécialistes » ou participer à des colloques et à des séminaires « et qui ne seraient peut-être pas venus auparavant, car ils ne disposaient pas de l’information ou ne se sentaient pas concernés ». La Faculté des langues, en fusionnant des structures de cultures différentes, entend décloisonner les pratiques, expérimenter... C’est dans la perspective de cette ouverture que s’élabore le nouveau site web, pleinement opérationnel à la rentrée 2017, qui présentera l’ensemble de l’offre de la faculté avec une entrée par langue.

Myriam Niss