février 2017

« Ces relations ne se décrètent pas, elles se construisent »

Ancienne responsable administrative de la Faculté des sciences de la vie, Rachel Blessig est, depuis octobre 2016, la nouvelle directrice des relations internationales de l’Université de Strasbourg. La jeune femme, qui a passé cinq années de sa vie en Chine et parle couramment mandarin, nous éclaire sur l’importance de ces partenariats.

Rachel Blessig est directrice des relations internationale de l’université depuis octobre 2016.

Que représente la coopération internationale pour l’université ?

Les échanges avec des universités en Europe et dans le monde représentent des enjeux à la fois humains et financiers.

L’international fait partie de l’environnement structurel de l’université. Comment l’imaginer autrement qu’ouverte sur le monde ? Toutes les formations et tous les programmes de recherche sont concernés par différentes formes d’internationalisation. Les échanges avec des universités en Europe et dans le monde représentent des enjeux à la fois humains et financiers. Ils permettent de monter des projets plus approfondis, plus intéressants, qui participent à la qualité et à l’attractivité de l’université. L’Initiative d’excellence a constitué un énorme levier de développement de ces échanges.

Qui est à l’initiative de ces échanges et comment se mettent-ils en place ?

Les relations internationales ne se décrètent pas, elles se construisent. Et ce, à travers des projets choisis en fonction de besoins qui, le plus souvent, sont repérés par des chercheurs et enseignants-chercheurs. L’instance d’analyse est la composante. Les relations internationales étant par nature complexes, la Direction des relations internationales est amenée à affiner les projets pour assurer leur fluidité et leur cohérence, en leur permettant de se concrétiser. D’où l’importance d’une veille permanente, afin de bien accompagner les différents acteurs le moment venu, avec le bon outil. Par exemple, le Pôle unique d’ingénierie facilite l’accès aux financements européens et internationaux, en apportant une aide technique au montage des projets.

Quelles sont les qualités d’un bon projet de coopération ?

Développer une relation de confiance mutuelle

Un partenariat ne fonctionne bien que si l’on a pu développer une relation de confiance mutuelle. L’humain reste au centre et la relation interpersonnelle joue un rôle très fort. On le voit dans la plupart des projets qui réussissent : il s’agit avant tout de personnes qui ont envie de créer quelque chose et de le faire vivre ensemble.

Propos recueillis par Myriam Niss