octobre 2018

Oscahr, outil de médiation participatif pour la culture scientifique

Lancé en septembre 2017, Oscahr est une plateforme web ouverte à tout contributeur désireux de partager les sciences dans la culture, les arts et l'histoire. Chercheurs, doctorants, enseignants, associations, étudiants, médiateurs et particuliers sont invités à participer.

Création graphique d’étudiants du master Design, en ligne sur Oscahr : illustration extraite de Jean Hermann, didacticien de Ange-François Mercuri et Héloise Ulrich, une time-line animée en vidéo destinée aux familles.
Création graphique d’étudiants du master Design, en ligne sur Oscahr : illustration extraite de Jean Hermann, didacticien de Ange-François Mercuri et Héloise Ulrich, une time-line animée en vidéo destinée aux familles.

Baptisé Oscahr (Osons les sciences dans la culture, les arts et l'histoire), le nouveau-né du Jardin des sciences se porte bien. Après deux ans de gestation, quelques mois de rodage avec un cercle restreint de primo-utilisateurs, il commence à prendre du poids. Plateforme web, outil de médiation numérique, son ambition est de nourrir le débat des sciences en société, valoriser le patrimoine universitaire et donner à voir la recherche en train de se faire.

Une fois inscrits, les contributeurs peuvent publier billets, articles, vidéos, photos, diaporamas et construire, seuls ou à plusieurs, des dossiers et parcours associant ces contenus. Les thématiques sont initiées par le public et la modération parie sur celle, naturelle, de la communauté pour laisser place aux initiatives. Les contenus sont publiés sous licence Creative commons.

Les contributions émanent pour l'instant de l'équipe du Jardin des sciences et de son réseau, mais l’ambition est plus large, indique Julie Morgen, chargée de projet : Éducation nationale, médiateurs, étudiants, associations, chercheurs, particuliers passionnés…

Jean Hermann, négociations climatiques, lumière bleue…

Plusieurs doctorants ont ainsi publié des contenus sur Oscahr en rapport avec leur recherche. Comme Dorothée Rusque, auteure d’une thèse en histoire moderne sur Jean Hermann, le naturaliste strasbourgeois à l'origine de la collection du Musée zoologique. Elle a collaboré avec les étudiants du master Design de la Faculté des arts qui ont réalisé des créations graphiques didactiques à partir de ses données de recherches : cartes, jeux, vidéos… Ces travaux sont en ligne dans la thématique « Savoirs naturalistes ». Une autre doctorante, Marie Desaunay, missionnée par le Jardin des sciences, a publié des ressources pédagogiques, support à un jeu de rôle impliquant lycéens et collégiens sur les questions climatiques.

Un nouveau projet vient de démarrer avec les chercheurs de la Faculté des sciences de la vie et de l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives pour mieux comprendre l’impact de la lumière bleue sur le cerveau. Oscahr documente la recherche au fil de son avancée, avec la publication des questionnaires, interviews, outils pédagogiques,… et peut être même les plans open source d’une lampe éco-physiologique.

En développement progressif, la plateforme entend se consolider avant d'étendre son public au-delà de la sphère universitaire et éducative.

En chiffres

  • 124 contributeurs inscrits (depuis septembre 2017)
  • 9 types de contenus dont 3 collaboratifs
  • 12 thématiques esquissées
  • 5 projets pédagogiques réalisés
  • 215 contenus publiés (depuis septembre 2017)

Stéphanie Robert

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