La numérisation des fonds documentaires, visant à valoriser les nombreuses collections scientifiques de l'université, a ouvert de vastes et nouveaux champs à la recherche : le numérique permet d’analyser, de fouiller, de comparer et même de commenter pour la postérité...
« Certaines collections ont déjà été numérisées, d’autres le sont à notre demande et selon nos besoins... », précise Olivier Poncer, porteur du programme de recherche Didactique tangible de la Hear. Avec le soutien de l’Idex (Initiative d’excellence) et en partenariat avec plusieurs composantes, la Hear s’engage avec l’université, dans les deux ans à venir, dans un programme de numérisation et de valorisation des modèles pédagogiques en volume.
La numérisation donne aussi au chercheur l’occasion d’imprimer aux documents des traces de son passage, d’y apporter une valeur ajoutée
« De façon générale, la numérisation est d’un apport précieux, car elle évite de se déplacer et fait gagner beaucoup de temps... » Mais elle présente aussi au chercheur des avantages plus pointus, notamment grâce au système optique de reconnaissance de caractères (OCR) : « Cela permet de véritablement fouiller dans les textes et d’en identifier les caractères, ce qui peut apporter de belles surprises : c’est ainsi que nous avons retrouvé dans Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France, parmi 500 000 noms, celui d’une femme qui a signé une planche sélectionnée dans un Atlas anatomique en couleurs du XIXe siècle. » La numérisation donne aussi au chercheur l’occasion d’imprimer aux documents des traces de son passage, d’y apporter une valeur ajoutée : « Les fonds classiques sont à la disposition de tout le monde, mais souffrent du manque d’appareillage critique, ce qui rend parfois leur identification difficile. La numérisation permet de leur rajouter des commentaires et cette version augmentée servira aux prochains lecteurs. »