« Nous étions focalisés jusqu’à présent sur des applications en matière d’ingénierie... Là, il s’agit d’un domaine tout nouveau pour nous », confie Cécilia Zanni-Merk, responsable de l’équipe. Lorsque Pierre Litzler lui a proposé en décembre dernier de rejoindre le projet Identités complexes, elle a relevé le défi. « En consultant la cartographie établie pendant la première année par le groupe de travail, et notamment le lexicographe avec ses 350 occurrences, j’ai été effarée de toutes ces informations de différents formats et qui ne recouvrent pas les mêmes réalités. L’idée centrale, c’est donc que tout le monde se mette d’accord pour utiliser les mêmes termes. » Une ontologie - concept emprunté par l’informatique à la philosophie - c'est-à-dire un modèle pour l’intégration et la visualisation des données dans un cadre structuré, logique et formel, peut apporter de la cohérence à un système aussi foisonnant et hétérogène que l’université. L’ontologie permet de créer un vocabulaire intégré, compréhensible et exploitable par les machines et par les humains, « en simplifiant au maximum, en plaçant au même niveau des structures sémantiquement similaires, même si on les appelle différemment comme unité de formation et de recherche, Faculté, Ecole d’ingénieurs... »
L’équipe de recherche collabore avec le projet Identités complexes qui conçoit une plateforme d'aide à la compréhension de l'université, avec un dictionnaire des acronymes recensés et un catalogue des structures existantes (composantes, laboratoires, services, bibliothèques, etc.). En outre, une cartographie du savoir va venir améliorer la compréhension de l'offre pluridisciplinaire, en lui donnant une forme exploitable par ordinateur.
* Laboratoire des sciences de l'ingénieur, de l'informatique et de l'imagerie – UMR 7357 Unistra - CNRS